Le berimbau (gunga, medio ou viola selon la taille) est un instrument de musique à corde brésilien. C'est un arc musical sans doute d'origine africaine (instrument traditionnel des peuples Kambas) dont des variétés similaires sont aussi utilisées dans l'Océan Indien : bobre à la Réunion, bon à Rodrigues, bomb aux Seychelles et à l'Île Maurice, jejylava à Madagascar, et chitende au Mozambique. Aujourd'hui c'est surtout l'instrument principal de la Capoeira (ou du moringue, cousin de la capoeira dans l'Océan Indien), mais il est aussi utilisé dans d'autres formes de la musique brésilienne, on dit aussi qu'il ne faut pas reprendre exactement les mêmes chose sur la recherche en musique.
Son nom dérive de celui de la guimbarde en espagnol et portugais. Il fut amené au Brésil très tôt, en même temps que les esclaves, par les Portugais, étant donné qu'il n'existe pas trace d'arc musical dans les tribus autochtones locales.
Ecoutez un extrait du Berimbau :
Le pandeiro est un instrument de percussion du Brésil. C'est un tambour sur cadre cousin du pandero européen, sans doute dérivé du tar arabo-andalou et importé par les Portugais.
Le pandeiro est un tambourin recouvert d'une peau fine. De petites cymbalettes sont disposées sur le bord de l'instrument. La sonorité idéale se traduit par un ton chaud ainsi que par un son sec et cristallin pour les cymbales. Un bon pandeiro reproduit tous les sons de la section instrumentale. Il se différencie du tambourin classique par son unique rangée de cymbalettes.
Sous ses allures de simple tambourin à cymbalettes, le pandeiro est un instrument très riche que l'on retrouve dans différents genres de musique à travers le Brésil. Il accompagne, seul ou avec d'autres instruments, les joutes verbales des repentistas (troubadours) de São Paulo, les joueurs de berimbaus au cours des rodas de capoeira bahianaises, sans oublier les sessions de samba pagode à Rio.
Ecoutez un extrait du Pandeiro (Sergio Bacalhau) :
Un atabaque ou ilu est un instrument de percussion utilisé dans diverses formes musicales du Nordeste du Brésil, notamment le candomblé et la capoeira. Cet instrument d'origine africaine (voir Batá) ou arabe, est un des premiers instruments qui furent introduits dans le jeu de la capoeira.
L'instrument se présente comme un long tambour de forme conique (sa base est souvent posée sur un support et est beaucoup plus fine que son sommet), composé de larges bandes de bois exotiques tels le jacaranda, le cèdre ou l'acajou, serrées les unes contre les autres grâce à des cerclages de fer de différents diamètres. Sa fabrication est similaire aux tonneaux. Une peau de bœuf est tendue au sommet, fixée par des cordelettes.
Ecoutez un extrait de l'Atabaque (Instrutor Barrãozinho) :
L'agogô ou gongué est un instrument de musique d'origine africaine. C'est un instrument de percussion idiophone constitué d'une ou plusieurs cloches en bois ou en métal (sans battant), reliées entre elles, et frappées au moyen d'une baguette.
Son nom vient de akokô en langue nagô, qui désigne l'horloge ou le temps : un instrument qui sert initialement à marquer le tempo. On le retrouve au Brésil et partout où les esclaves africains ont été amenés.
Il fait aussi partie désormais des accessoires de la batterie moderne grâce à son timbre très sonore qui domine et dirige aisément les autres instruments de musique, et offre un point de repère facilement audible.
Ecoutez un extrait de l'Agogô (Marcos China) :
A palma da mão est la frappe des mains des participants dans la Roda de Capoeira.
Elle est très importante car elle a pour rôle d'encourager les joueurs (les capoeiristes). Elle contribue à l'énergie du jeu et aux vibrations transmises à travers le rythme collectif.
La participation de chacun est fondamentale dans une Roda pour l'harmonie et l'énergie vibrante ainsi créée.